Je dirais même plus...

jeudi 11 novembre 2010

Trois plumes au Michelin

Déjeuner chez C*** ce midi. Mémorable Parmentier de canard aux cèpes, arrosé d’un cahors qui, comme dirait mon caviste, était « sur la gourmandise ». C*** m’avait aimablement prévenu que son Parmentier serait, quant à lui, « à la Derrida » (autrement dit, « déconstruit »), ce qui m’a enchanté. Du coup, je lui ai soumis l’idée d’ouvrir une sorte de restaurant littéraire, dont la carte pourrait ressembler à ceci :
Apéritif d’accueil
Perroquet à la Julian Barnes
Entrées
Porto au melon à la Bukowski (possibilité sans melon - à régler d’avance)
ou
Rillettes « bien Grass » façon Günter
ou
Vol-au-vent à la Deforges (d’après une recette originale de Margaret Mitchell)
Plats
Steak tartare à la Stoker
ou
Pilons de Georges Poulet façon genevoise
ou
Daube aux navets du Jardin d’Alexandre (déconseillé par le patron)
Desserts
Saint-Honoré façon Balzac
ou
Pudding à la Modiano
ou
Homi Bhabha au rhum
Pour digérer
Alcools au choix (s’adresser à Guillaume)
ou
Tisane Verlaine-menthe

4 commentaires:

C*** (!) a dit…

Je prendrai un Homi Bhabha-au-rhum. Surtout si le rhum cross-contamine transversalement le bhabha.

Bab a dit…

Sachez que nos bhabhas sont toujours parfaitement cross-contaminés, mââdemoiselle ! Où vous croyez-vous, ici ? Au Notabou ?

(P.S. : J'« anonyme » tout le monde sur ce blog, par pure préciosité. Mais en l’occurrence, je trouve tout à fait logique que l’initiale d’un cordon-bleu comme toi soit suivie des trois étoiles…)

Anonyme a dit…

Et la poule au pot royale de Stephen King !
Jeux de mot. M.O.T.

Ray Garraty.

Bab a dit…

La carte s'étoffe. Merci Mr Bachman...