Je dirais même plus...

mardi 19 avril 2011

Pour la luxure, un simple bandage suffit

Un homme à femmes philosophe, pour justifier la fréquence de ses débauches :
On n'a qu'un vit !

dimanche 17 avril 2011

jeudi 14 avril 2011

La tante Léonie

Elle nous aimait véritablement, elle aurait eu plaisir à nous pleurer ; survenant à un moment où elle se sentait bien et n’était pas en sueur, la nouvelle que la maison était la proie d’un incendie où nous avions déjà tous péri et qui n’allait plus bientôt laisser subsister une seule pierre des murs, mais auquel elle aurait eu tout le temps d’échapper sans se presser, à condition de se lever tout de suite, a dû souvent hanter ses espérances comme unissant aux avantages secondaires de lui faire savourer dans un long regret toute sa tendresse pour nous, et d’être la stupéfaction du village en conduisant notre deuil, courageuse et accablée, moribonde debout, celui bien plus précieux de la forcer au bon moment, sans temps à perdre, sans possibilité d’hésitation énervante, à aller passer l’été dans sa jolie ferme de Mirougrain, où il y avait une chute d’eau.
Marcel Proust, Du côté de chez Swann, 1913.

vendredi 1 avril 2011

C'est ma tournée

On ne vit qu’une fois ! Et heureusement, en ce qui me concerne, parce que sinon, je serais poursuivi par mes créanciers au gré de mes réincarnations. Disons que quand je craque, je craque. Je viens ainsi d’acheter, sur eBay, une bouteille de Petrus millésime 2000 au prix d’un (très) beau séjour aux Seychelles.
Et vous savez le pire ? Je n’ai pas l’intention de la conserver. Trop peur de me la faire voler. Donc, dès dimanche, la pauvrette sera décapitée et lampée avec un bar au beurre blanc. Qui est partant ?