Je dirais même plus...

vendredi 25 février 2011

Lapsus éthylique

« Yohann, étudiant en alcool de commerce… »

Stigmatisation tabagique

Reportage sur l’augmentation du nombre de fumeuses en France.
Une femme enceinte fumeuse (qui déclare « assumer », whatever that means) se plaint « du regard des autres » qu’elle subit à chaque fois qu’elle décide de s’en griller une petite. « Au lieu de me dévisager méchamment, explique-t-elle, je préférerais que les gens viennent dialoguer avec moi, pour m’expliquer que ce que je fais est dangereux et me convaincre d’arrêter. Ce serait plus utile. »
Enchaînement sur une formation au cours de laquelle des infirmières apprennent à « demander à leurs patientes si elles fument sans les culpabiliser ». Problème : la formation en question ne dure qu’une journée. On pointe du doigt le manque de moyens et de volonté politique…
Et moi qui croyais être névrosé…

jeudi 17 février 2011

S.O.S. Opportunisme

« L’exemple du traitement de la surdélinquance des étrangers et des jeunes issus de l’immigration est ici éclairant. Longtemps nié en France, ce phénomène n’en était et n’en demeure pas moins réel. (…) Nier une évidence, c’est s’interdire d’en offrir une analyse. » (p. 14)
Dominique Sopo, S.O.S. antiracisme, Denoël, 2005.
Dominique Sopo… Le même Dominique Sopo qui est, aujourd’hui, président de S.O.S. Racisme. Le même Dominique Sopo qui a attaqué Éric Zemmour en justice pour avoir dit que « la plupart des délinquants sont noirs ou arabes ».
Pour ceux qui en douteraient encore : non, ces gens-là n’ont aucun sens de l’honneur ; oui, ces gens-là sont des escrocs opportunistes ; oui, ces gens-là nous prennent pour des cons.

Charge inhabituelles

Je ne saurais pas l’expliquer, mais quelque chose me dit que c’est un piège…
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mardi 15 février 2011

Les amants de la Puta

Nos quatre chevaux s’appellent Pingon (grosse bite), Huevon (grosse couille), Cabron (salopard) et la Puta (la putain).
Cette dernière est la seule jument du groupe, c’est la carne que m’a vendue Demesio. Elle a une très longue crinière, le tour des yeux noir, et ressemble effectivement à une vieille pute. Barbas est responsable du bon état des bêtes, c’est un ancien flic de Guanacaste, recherché pour viol de mineurs : en plus d’être pétomane, c’est un obsédé sexuel. J’avais bien remarqué que les autres le blaguaient en appelant la Puta sa fiancée, mais sans y prêter attention.
C’est Marcella qui me dévoile le pot aux roses. Depuis que la Puta est arrivée au camp, Barbas se l’encule régulièrement ; j’ai eu bien raison de lui confier les chevaux, car il les aime vraiment.
Cunado, à l’origine garçon de chambre dans un bordel, s’inscrit bientôt sur la liste des amoureux, à la grande joie de la Puta, je suppose, car il est doté par la nature d’un membre impressionnant : les autres l’ont surnommé Trois Pattes.
Maintenant, une dizaine d’employés se disputent les faveurs de la jument, celle-ci semble bien s’en accomoder : vu son grand âge, c’est une occasion inespérée. Les types se sont même organisés et ont construit un tabouret spécial pour être à la bonne hauteur ; White, ancien mac, a bien essayé de s’associer avec Barbas pour faire payer ces moments de détente, mais, menacé de prendre la place de la jument, il a dû renoncer.
Imaginer les petits Ticos, debout sur un tabouret, en train de limer furieusement, m’a bien fait rigoler et je les laisse faire : les risques de jalousies amoureuses sont minimes, et tant qu’ils ne touchent pas à mon cheval…
En outre la Puta ne rechigne pas : à mon avis, c’est elle qui les a allumés. Le soir, je peux voir les types se diriger carrément vers le pré un grand sourire aux lèvres, le tabouret dans une main, un lasso dans l’autre. Ils en parlent ouvertement et si Barbas est fier d’être le premier à l’avoir eue, Cunado, lui, se vante d’être le seul à la faire hennir.
Cizia Zykë, Oro, 1985.

Provocation pop corm


Début d'une campagne aux affiches volontairement provocatrices : l'une d'elles montre un homme jouant à la roulette russe avec un épi de maïs !
Effectivement, c'est à la limite du soutenable...

vendredi 11 février 2011

E = ?? !! 2

It struck me as obvious, all of a sudden. Après avoir traîné mes guêtres sur pas mal de blogs, de sites d’information et de débats, après avoir méthodiquement lu des milliers de commentaires « postés » sur des milliers de sujets, je suis en mesure de formuler la loi suivante :
La connerie d’un commentaire est toujours proportionnelle au nombre de points d’interrogation, d’exclamation et de majuscules employés par celui ou celle qui l'écrit.
3 commentaires
Bidule a dit…
On devrait rétablir LA PEINE DE MORT pour un billet si con !!!!!!
Machin a dit…
Un ENFANT aurait pu le dire !!!!! Vous êtes SIMPLE D’ESPRIT ou quoi ????!!!
Bab a dit…
SIMPLE D’ESPRIT ??????? OUI, MAIS IL FALLAIT Y PENSER !!!!!!!!!!!!!!

mercredi 9 février 2011

La thèse ? Oui oui, elle prend forme, la thèse...







Life was raw

Physical pain, the great leveller, was always waiting its cue. In sickness, there were no anaesthetics, and alcohol was the best pain-killer. People had to cope philosophically, and religiously, with disease (though the English were also notorious for suicide). (…) Life was raw. Practically all youngsters were thrashed at home, at school, at work – and child labour was universal. Blood sports such as cock-fighting were hailed as many trials of skill and courage. Felons were publicly whipped, pilloried and hanged, traitors were drawn and quartered. Jacobites’ heads were spiked on Temple Bar till 1777. (…) People were not squeamish about inflicting or bearing physical pain. (…) Until 1789 women were occasionally burned alive at the stake for murdering their husbands (the crime of petty treason), though a kindly hangman might strangle them before the flames reached them. When a seven-year-old girl was hanged in Norwich for stealing a petticoat, no one protested. (…) Crowds also flocked to see convicted whores stripped to the waist and whipped. Papists and witches equally remained the targets of mass fear and reprisals.
Roy Porter, English Society in the Eighteenth Century, 1982.

vendredi 4 février 2011

La question de ouf




Sans trop savoir d’où elles viennent, il m’arrive parfois de me poser des questions qui m’amusent, mais que je ne juge pas suffisamment dignes d’intérêt pour avoir le courage d’aller en chercher les réponses. Voilà qui méritait bien un nouveau libellé, avouez !
« Cherchez pas », ou comment transformer une question de feignant en un billet de feignant.
Et donc, en guise d’inauguration :
D’où vient que l’on représente les fous avec un entonnoir sur la tête ?

jeudi 3 février 2011

Discours aux asticots

Épitaphe à graver sur ma tombe, en temps utile :
Entrez, c’est tout vers.

mardi 1 février 2011

Si vous continuez à parler passion quand je vous parle mariage...

– Pauvre innocente, je vous adorerais pour votre niaiserie. Sachez donc que plus nous aimons, moins nous devons laisser apercevoir à un homme, surtout à un mari, l’étendue de notre passion. C’est celui qui aime le plus qui est tyrannisé, et, qui pis est, délaissé tôt ou tard. Celui qui veut régner, doit…
– Comment, madame, faudra-t-il donc dissimuler, calculer, devenir fausse, se faire un caractère artificiel et pour toujours ? Oh ! comment peut-on vivre ainsi. Est-ce que vous pouvez…
Elle hésita, la duchesse sourit.
– Ma chère, reprit la grande dame d’une voix grave, le bonheur conjugal a été de tout temps une spéculation, une affaire qui demande une attention particulière. Si vous continuez à parler passion quand je vous parle mariage, nous ne nous entendrons bientôt plus. Écoutez-moi, continua-t-elle en prenant le ton d’une confidence. J’ai été à même de voir quelques-uns des hommes supérieurs de notre époque. Ceux qui se sont mariés ont, à quelques exceptions près, épousé des femmes nulles. Eh bien, ces femmes-là les gouvernaient, comme l’empereur nous gouverne, et étaient, sinon aimées, du moins respectées par eux. J’aime assez les secrets, surtout ceux qui nous concernent, pour m’être amusée à chercher le mot de cette énigme. Eh bien, mon ange, ces bonnes femmes avaient le talent d’analyser le caractère de leurs maris. Sans s’épouvanter comme vous de leurs supériorités, elles avaient adroitement remarqué les qualités qui leur manquaient. Soit qu’elles possédassent ces qualités, ou qu’elles feignissent de les avoir, elles trouvaient moyen d’en faire un si grand étalage aux yeux de leurs maris qu’elles finissaient par leur imposer. Enfin, apprenez encore que ces âmes qui paraissent si grandes ont toutes un petit grain de folie que nous devons savoir exploiter. En prenant la ferme volonté de les dominer, en ne s’écartant jamais de ce but, en y rapportant toutes nos actions, nos idées, nos coquetteries, nous maîtrisons ces esprits éminemment capricieux qui, par la mobilité même de leurs pensées, nous donnent les moyens de les influencer.
Honoré de Balzac, La Maison du chat-qui-pelote, 1829.