J’ai lu ce week-end le troisième épisode de la série Walking Dead (éd. Delcourt). Bonne surprise, décidément, bien qu’il faille reprendre ses marques visuellement, puisque le dessinateur a changé en cours de route (Tony Moore pour le premier épisode ; Charlie Adlard pour les suivants). Les personnages n’ont donc pas tout à fait les mêmes traits. En outre, le dessin d’Adlard me paraît moins soigné (silhouettes et décors plus rudimentaires, mouvements plus mécaniques, grisés et jeux d’ombres moins élaborés, débordements de cases injustifiés), quand il ne cède pas carrément à la facilité (réduplication de cases, par exemple).
Cela dit, l’ensemble reste cohérent et agréable à suivre, d’autant que le scénario (signé Robert Kirkman) est très bien rythmé (ce qui est l’essentiel dans ce genre d’histoire). Les personnages sont consistants, crédibles et nuancés ; les situations diversifiées ; les scènes d’horreur assez bien rendues (quoique répétitives parfois et pas toujours très recherchées graphiquement) et la tension permanente. Kirkman parvient à renouveler un genre (le « survival » dans un monde infesté de zombies) qu’on croyait usé jusqu’à la trame. Les techniques narratives utilisées empruntent beaucoup au cinéma, mais l’on n’a ici à faire ni à l’esprit subversif des films de Romero, ni à l’ambiance délirante d’un 28 jours plus tard (ni, Dieu merci, à la mièvrerie écolo d’un Resident Evil). J’espère seulement que cette série, qui selon les dires mêmes de son scénariste s’annonce longue, ne va pas s’essouffler ou tourner en rond dans les épisodes à venir. À suivre.
Cela dit, l’ensemble reste cohérent et agréable à suivre, d’autant que le scénario (signé Robert Kirkman) est très bien rythmé (ce qui est l’essentiel dans ce genre d’histoire). Les personnages sont consistants, crédibles et nuancés ; les situations diversifiées ; les scènes d’horreur assez bien rendues (quoique répétitives parfois et pas toujours très recherchées graphiquement) et la tension permanente. Kirkman parvient à renouveler un genre (le « survival » dans un monde infesté de zombies) qu’on croyait usé jusqu’à la trame. Les techniques narratives utilisées empruntent beaucoup au cinéma, mais l’on n’a ici à faire ni à l’esprit subversif des films de Romero, ni à l’ambiance délirante d’un 28 jours plus tard (ni, Dieu merci, à la mièvrerie écolo d’un Resident Evil). J’espère seulement que cette série, qui selon les dires mêmes de son scénariste s’annonce longue, ne va pas s’essouffler ou tourner en rond dans les épisodes à venir. À suivre.
4 commentaires:
Tu connais Dragon Head ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dragon_Head_(manga)
J'ai adoré et je ne saurais que trop te recommander de le lire...Il a été publié chez PIka éditions en francais
Quelque simages ici: http://jikkan.blogspot.com/2007/02/manga-dragon-head.html
Oui, ça sonne une cloche. J'avais lu le premier tome (prêté par toi, si ma mémoire est bonne). Bon souvenir, bien que je ne sois pas très porté sur les mangas. Il faudrait que je m'y remette.
Haaaa ca vaut pas 30 jours de nuit !
Ni lu ni vu. Ramène-moi ça...
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