Deux pépites en deux jours, la moisson fut bonne :
Dementia 13, l'un des premiers longs-métrages de Francis Ford Coppola (1963). L'un de ces films qui s'avèrent d'autant plus charmants qu'ils sont bourrés de maladresses. La seule surprise que nous réserve celui-ci est que tout s'y déroule exactement comme prévu... Une jeune blonde que la vertu n'étouffe pas, un huis-clos familial dans une sinistre propriété irlandaise, une petite soeur morte noyée dans un étang des années auparavant, et roulez jeunesse ! Un mélange d'Edgar Poe (le film précédent de Coppola était d'ailleurs une adaptation d'un de ses contes) et de Psychose (sorti trois ans plus tôt).
Boulevard de la mort (Death Proof, 2007), de Quentin Tarantino, rappelle quant à lui discrètement le Duel de Spielberg, moins le scénario en ligne droite, puisqu'ici tout n'est que détours délirants. Tarantino ne nous donne le temps de connaître les héroïnes de la première moitié du film que pour mieux les écrabouiller dans une scène de collision frontale mémorable. Les rôles s'inversent dans la seconde moitié, où le chasseur - joué par Kurt Russell - cascadeur ringard et psychopathe à ses heures perdues, devient la proie. Réalisation soignée, dialogues cultes, juste ce qu'il faut de cul. Mais quel dommage que le DVD ne contienne pas ces chefs-d'oeuvre que sont les fausses bandes-annonces Grindhouse.
Dementia 13, l'un des premiers longs-métrages de Francis Ford Coppola (1963). L'un de ces films qui s'avèrent d'autant plus charmants qu'ils sont bourrés de maladresses. La seule surprise que nous réserve celui-ci est que tout s'y déroule exactement comme prévu... Une jeune blonde que la vertu n'étouffe pas, un huis-clos familial dans une sinistre propriété irlandaise, une petite soeur morte noyée dans un étang des années auparavant, et roulez jeunesse ! Un mélange d'Edgar Poe (le film précédent de Coppola était d'ailleurs une adaptation d'un de ses contes) et de Psychose (sorti trois ans plus tôt).
Boulevard de la mort (Death Proof, 2007), de Quentin Tarantino, rappelle quant à lui discrètement le Duel de Spielberg, moins le scénario en ligne droite, puisqu'ici tout n'est que détours délirants. Tarantino ne nous donne le temps de connaître les héroïnes de la première moitié du film que pour mieux les écrabouiller dans une scène de collision frontale mémorable. Les rôles s'inversent dans la seconde moitié, où le chasseur - joué par Kurt Russell - cascadeur ringard et psychopathe à ses heures perdues, devient la proie. Réalisation soignée, dialogues cultes, juste ce qu'il faut de cul. Mais quel dommage que le DVD ne contienne pas ces chefs-d'oeuvre que sont les fausses bandes-annonces Grindhouse.
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