Je dirais même plus...

dimanche 20 mars 2011

Sans les félicitations du jury...

L’autre jour, je me plaisais à imaginer ce que pourrait être l’introduction d’une thèse de sociologie dans 150 ans. Par pure frustration de ne pas avancer suffisamment sur la mienne, cela va sans dire…
Jusque vers 50 avant l’Ère Festive (soit le premier quart du XXIe siècle dans l’ancien Calendrier Réactionnaire), il était toléré de s’adonner à une forme d’esprit communément nommée « humour ». Ayant pour but de déclencher un mécanisme physiologique primaire, pour ne pas dire archaïque, le « rire », dont les Anciens semblaient apprécier la rudesse barbare, cette pratique consistait en la mise en place de stratégies rhétoriques délibérément hostiles à la Vérité : énonciation de clichés, amalgames, exagération, généralisations, « ironie », paradoxes, mauvaise foi, etc. De toutes les formes d’« humour », les « blagues », également appelées « plaisanteries » ou « histoires drôles » (sic !), étaient sans nul doute les plus stigmatisantes. C’est leur évolution puis leur éradication qui vont être étudiées ici. Le but n’est certes pas d’en cautionner l’existence passée, mais, au contraire, d’honorer un devoir de mémoire, en rendant hommage à tous les Êtres Vivants qui en ont été victimes. De mesurer, en d’autres termes, l’immense chemin parcouru depuis vers la Félicité Universelle, sans pour autant oublier que cette dernière ne tient jamais que par un fragile équilibre, sans cesse menacé.

2 commentaires:

TonioDellaFonda a dit…

Ma poule, la frontière entre toi et Patrick Sebastien est ténue. Elle me semble tenir grâce à l'absence d'une seule lettre, placée devant "énonciation des clichés", il s'agit du D.
Your Friend.

Bab a dit…

Joli...
Allez, fais tourner les serviettes !